Poudlard en 1942
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Poudlard en 1942

Le début de la fin
 
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 Les Ombres du Passé

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Lynda Brennan
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Lynda Brennan


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MessageSujet: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeVen 20 Juil - 13:47

Avant de commencer à poster cette histoire, je tiens à vous montrer la bande annonce de ma fic. J'ai fait cette vidéo à partir du film "moulin rouge" et "Harry Potter 4"

Voilà ... Votre avis ?

https://www.youtube.com/watch?v=jgEVJ7wmlLQ
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Tom Jedusor
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeVen 20 Juil - 16:59

J'aime beaucoup, t'es doué !
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Lynda Brennan
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Lynda Brennan


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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeVen 20 Juil - 21:14

Merci Tom ^^

OoOoOoOoOoO

Chapitre n°1 : "Quand on a tout perdu, quand on n’a plus d’espoir" Voltaire


En cette fin du mois d’août, le temps n’était pas très clément. Il pleuvait des cordes depuis le matin. Les éclairs zébraient le ciel et le tonnerre faisaient sursauter plus d’un passant assez courageux pour mettre le nez dehors par ce temps de chien. Un peu plus loin, les piétons se dépêchaient de passer devant des ruines. Personne n’osait s’approcher de ce lieu. Il était considéré comme maudit. Mais une personne bravait ce danger. D’après sa carrure, ses épaules carrées, elle devait être un homme, mais c’était difficile à distinguer car il portait une cape noire et longue avec une capuche qui masquait son visage. De plus, pour ajouter à la confusion, il n’était pas très grand, 1m80 tout au plus. Il restait là, à regarder le paysage, sous la pluie torrentielle.

Alors qu’il avançait parmi les ruines, les passants se retournèrent vers lui tout en poursuivant leur route. Ils pensaient qu’il était fou de s’aventurer dans ce lieu maudit, ces ruines qui menaçaient de tomber à tout moment, enfin, c’était ce que voyaient les passants « normaux ». En effet, l’inconnu voyait un château majestueux, perché au sommet d’une montagne, de l’autre coté d’un grand lac noir, Poudlard. Des tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres dans le ciel orageux. Une sombre forêt entourée l’enceinte du château. Seul les sorciers pouvaient voir l’école la plus célèbre d’Angleterre. Ceux qui voyaient les ruines étaient appelés « moldus » par la communauté sorcière. Le sorcier était maintenant devant une grande porte massive. Ses mouvements étaient sûrs, précis, nets. Il déambulait dans les couloirs où les portraits pouvaient se mouvoir. D’ailleurs, il lui semblait que les tableaux le suivaient des yeux.

Après quelques couloirs, il longea un long couloir éclairé par des torches, donnant un aspect assez lugubre. Au fond se trouvait une gargouille de pierre d’une extrême laideur. Il avança jusqu’à elle et avant qu’il se soit présenter, la statue pivota, laissant apparaître un escalier de pierre en colimaçon. Il haussa les épaules et s’engouffra dans le passage. Les escaliers le menèrent jusqu’à une belle porte en chêne. Il respira un bon coup et frappa trois fois avant d’entrer avec la permission du propriétaire.

Il se trouvait maintenant dans une belle et grande pièce circulaire pleine de petits bruits bizarres. Des instruments étranges reposaient sur des tables en émettant, pour certains d’entre eux, de la fumée. Les murs étaient recouverts de portraits d’anciens directeurs de l’école. Sur un perchoir en or posé derrière la porte il y avait un magnifique oiseau au plumage flamboyant, un phénix. Son regard était posé sur lui comme s’il cherchait à le sonder. Puis, derrière le bureau se tenait un homme grand et mince qui semblait bien vieux à en juger par la couleur argenté de ses cheveux et de sa barbe qui lui descendaient jusqu’à la taille. Il portait une robe de sorcier bleu nuit et ses yeux bleus pétillaient de curiosité et de malice derrière ses lunettes en demi-lune. Son long nez crochu donnait l’impression d’avoir était cassé plus d’une fois. Ce fut lui qui prononça les premiers mots.

- Bonjour, monsieur Jarry. Je vous attendais.

OoOoOoOoOoOoO


Dans son bureau, Albus Dumbledore réfléchissait. Un bon feu crépitait dans la cheminée. Il tenait dans sa main droite une lettre. Il l’avait reçu une semaine auparavant mais elle était toujours empreinte de mystères. Il était à la fenêtre et regardait l’orage qui sévissait depuis ce matin. De son autre main, il caressait sa barbe blanche.

Finalement, il retourna s’asseoir pour relire encore une fois la lettre.

Monsieur le Directeur,

Je suis Thomas Jarry, étudiant à l’école de sorcellerie de Beauxbâton en France. Je vous écris pour passer en septième année à Poudlard. En effet, je ne peux continuer mes études en France. Je vous expliquerais plus en détail les raisons dans un entretient, si vous voulez bien de moi dans votre école.

Envoyez-moi votre réponse par hibou. Je loge au chaudron baveur, chambre 15.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.

Thomas Jarry.

Il reposa la lettre et s’installa confortablement dans son fauteuil. Il joignit ses deux mains et posa son menton. Quelques secondes plus tard, un jeune homme entra dans le bureau. Il regarda tout d’abord le bureau puis son regard se porta sur le vieux directeur.

- Bonjour, monsieur Jarry. Je vous attendais.

Le jeune homme rabattit sa capuche. Il avait les traits assez fins et gracieux. Son nez était droit et il avait un visage assez mince. Ses yeux étaient bleus tirant sur le vert, sa bouche, finement dessinée. Ses cheveux bruns lui arrivés aux épaules. Ils semblaient indomptables. Il était de taille moyenne et très mince, presque maigre. Malgré son apparence frêle, l’adolescent était assez musclé et ses épaules étaient carrées. Il pratiquait certainement le Quidditch ou un autre sport.

- Alors, pourquoi voulez-vous vous inscrire maintenant à Poudlard, monsieur Jarry ? demanda gentiment Dumbledore, les yeux pétillants de curiosité polie.

- Mes parents ont eu un accident cet été, ils n’ont pas survécu, répondit Thomas en baissant les yeux.

- Toutes mes condoléances.

- Vous ne pouviez pas savoir. Leur dernière volonté était de continuer mon enseignement à Poudlard. Ma mère est anglaise. De plus, votre école est réputée comme la meilleure.

- Et qui me dit que vous n’êtes pas un mangemort, rétorqua Dumbledore en regardant fixa le jeune homme.

- Vous êtes, d’après ce que l’on dit, un excellent légimens ! Vous n’auriez aucun mal à fouiller dans ma tête. Et de plus, je ne tiens pas à être un homme à la solde de Voldemort.

- Rare sont ceux qui prononces son nom.

- La peur d’un nom ne fait qu’accroître le peur de la chose elle même.

Dumbledore eut un petit sourire et ouvrit un tiroir à sa gauche. Il sortit une petite boite. Pendant un instant, il la dévora des yeux, puis il se décida à l’ouvrir et à montrer son contenu à Thomas.

- Un bonbon au citron ?

Thomas sut à partir de ce moment que Dumbledore lui accordait sa confiance, même si un doute persistait. Il signa tous les papiers d’inscription puis sortit du bureau. Il rentra chez lui, satisfait de son entretient.

Dehors, le temps ne semblait pas vouloir se calmer. Il faisait même de plus en plus noir. L’orage persistait et empirait d’heure en heure.

Arrivé devant la grille, il leva sa baguette. Il y eut une forte détonation puis une lumière aveuglante. Un bus violet surgit de nul part et se plaça juste devant lui. Ses roues gigantesques s’immobilisèrent dans un crissement de pneus. Sur le pare-brise était écrit en lettre d’or : Magicobus. Un homme, habillé de la même couleur du bus sortit et accueillit l’étudiant. Thomas ne perdit pas de temps et monta dans l’autocar. Il donna onze Mornilles au contrôleur et donna sa destination, le chaudron baveur, à Londres. Il n’était pas encore installé que le magicobus partit dans une détonation assourdissante, faisant basculer Thomas en arrière qui retomba sur un siège. Il boucla en vitesse sa ceinture pour ne pas s’écraser contre une vitre au prochain coup de frein. Même pas cinq minutes plus tard, le chauffeur écrasa la pédale de frein et s’arrêta juste devant le chaudron baveur. Thomas descendit du bus et entra dans le pub. A cette heure, il était noir de monde. Il décida de monter directement dans sa chambre. Il posa sa cape sur un cintre et lança un sort de séchage. Exténué, il alla dans la salle de bain et fit couler un bon bain pour se détendre. Tout en se savonnant, il pensait aux événements de la semaine dernière.

Flash Back

Dans le parc de Poudlard, une silhouette était près du lac. Elle semblait tracer quelque chose au sol. Elle prenait dans un grand bocal du sel et le jetait avec précision pour former un triangle isocèle, puis un deuxième dans l’autre sens. Les deux sommets touchaient le milieu de la base de l’autre triangle. Après, il traçait un trait parallèle à la base d’un triangle à quatre centimètres du sommet et faisait la même chose avec l’autre triangle. Les quatre éléments. Cette personne dessinait l’union des symboles du feu, de l’air de l’eau et de la terre. A peine quelques secondes plus tard, il formait deux runes avec une craie, la lettre R, appelée Raido et la lettre B, appelée Berkano. Sa baguette était placé au centre, l’extrémité pointée vers le Nord.

Il avait trouvé ce sortilège dans la bibliothèque du Directeur. Elle y était écrit qu’il devait être utilisé à bon escient et en dernier recourt. Pour cela, il n’y avait aucun problème. Plus rien de le retenait. Tout était dévasté. C’était son dernier espoir de sauver le monde de la tyrannie d’un mage noir.

Ensuite, l’inconnu se plaça au centre et sortit un poignard de sa cape noire. Il s’entailla la main gauche et laissa couler au sol des gouttes de sang.

Esprits du feu, de l’eau, de la terre et de l’air,

Je vous invoque pour bannir le mal de la Terre.

Grands Esprits, emmenez-moi vingt ans en arrière

Pour donner à notre monde une nouvelle ère.

Tout le long de l’incantation, le symbole brillait d’une lumière blanche de plus en plus forte. A la fin, la lumière s’estompa pour revenir encore plus forte. Elle était tellement intense que l’inconnu n’était plus visible. Puis, tout se calma. Le parc était calme et paisible. Il n’y avait aucune trace de l’inconnu et le symbole avait disparu.


Fin du Flash Back

Plus rien ne le retenait à son époque. Personne ne l’attendait. Ils étaient tous morts, morts pour la liberté.

- Je le jure. Je les vengerais. Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle pour rétablir la paix. Je tuerais Voldemort, foi de Harry James Potter.

A suivre ...
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Albus Dumbledore

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 6 Aoû - 11:58

delph je veux la suite !!!!!stp
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Lynda Brennan
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 6 Aoû - 12:28

Bon très bien !
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Lynda Brennan
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 6 Aoû - 12:29

Chapitre n°2 : "La haine, c’est la colère des faibles", Daudet


Le soleil perça à l’horizon dans le ciel encore encombré de nuages. Ses rayons rouge-orangé se faufilèrent entre les maisons de Londres.

A cette heure, personne ne déambulait dans les rues. Charing Cross Road était une rangée de magasins et de cinémas. Seulement, il y avait un intrus. Les moldus ne pouvait pas le voir, il s’agissait d’un pub minuscule et miteux coincé entre une grande librairie et un magasin de disque.

Les rayons passaient au travers d’une fenêtre, à l’étage du pub, dont les rideaux n’étaient pas fermés. La chambre était composée de meubles de chêne soigneusement cirés, d’une armoire et d’un lit dans lequel un jeune homme était endormi, Harry Potter renommé Thomas Jarry.

Le soleil posa ses rayons sur le visage du jeune homme, qu’il essaya de chasser mais en vain. Il ouvra les yeux et fixa le plafond, resta quelques instants dans cette position, perdu dans ses pensées, puis il fit valser ses couvertures à l’autre bout de lit, se leva et partit se rafraîchir dans la salle de bain. Harry ressortit habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche, les deux premiers boutons ouverts et se regarda dans le miroir.

- Un petit coup de peigne et le tour est joué, dit le miroir.

Harry soupirait tout en passant sa main dans les cheveux. Il savait ce combat perdu d’avance. Une vraie tignasse. Il avait du changer son apparence. Ses cheveux lui arrivaient maintenant jusqu’aux épaules et étaient bruns. Ses yeux avaient perdu leur éclat émeraude ; ils étaient maintenant bleus mais avec des reflets verts pour garder une trace de son identité. De toute façon, il y a des choses qui ne changent pas. Sa cicatrice était toujours visible sur son front. Il aurait voulu la cacher mais n’étant pas connu dans cette époque comme « le survivant », il la laissa apparente. De plus, Dumbledore lui avait dit un jour que les cicatrices étaient parfois utiles, et il n’avait pas tort. Son lien avec Voldemort existait toujours, il pouvait le sentir.

Harry sortit et ferma à clé sa porte sur laquelle une plaque de cuivre portait le numéro 15. Il descendit un élégant escalier qui le mena tout droit à une grande salle à manger. Il commanda un bon petit déjeuner composé de bacons et de tartines grillées. L’estomac bien rempli, il retourna dans sa chambre. Il vit alors une chouette grise frapper du bec au carreau de sa chambre. Lorsqu’il ouvrit la fenêtre, elle s’engouffra et se posa sur le bureau, près de la cage d’Hedwige. Harry sourit et la caressa tout en prenant la lettre.

Mr T. Jarry

Dans la chambre n°15, Chaudron Baveur

Charing Cross Road

Londres


Il remarqua que l’enveloppe, lourde et épaisse, était faite d’un parchemin jauni. Il la retourna et vit un sceau de cire frappé d’un écusson qui représentait un aigle, un lion, un blaireau et un serpent, entourant la lettre « P », le sceau de Poudlard. Il pensa alors aux fournitures scolaires que les élèves recevaient chaque année.

Et effectivement, il s’agissait d’une liste avec tous ce qui était essentiel pour faire sa scolarité au collège Poudlard. Elle comportait une liste de vêtements, de manuels et de livres ainsi qu’une liste de fournitures.

Harry parcoura cette liste en vitesse, puis décida d’aller faire ses courses dès aujourd’hui. Il prit sa cape avec des attaches en argent ainsi qu’une bourse remplie de Mornilles, de Noises et de Gallions. Il descendit et se dirigea dans une petite cour entourée de murs où il n’y avait que des poubelles et quelques mauvaises herbes. Il sortit sa baguette et à l’aide de celle-ci, tapa trois fois sur une brique. Le mur trembla et forma une arcade permettant à Harry de passer dans une rue pavée qui serpentait devant lui à perte de vue. Le Chemin de Traverse.

Harry commença par aller chez Madame Guipure, le prêt-à-porter pour mages et sorciers. La propriétaire est une petite sorcière replète et souriante, habillée tout en mauve. Lorsqu’il entra dans le magasin, elle se jeta sur lui et lui demanda directement s’il venait pour Poudlard. Il eut à peine le temps d’hocher la tête en signe de consentement que la femme replète le prit par le bras et l’emmena près d’un tabouret. Elle lui mit un uniforme et le fit monter sur le tabouret. Elle entreprit ensuite de le mettre à la bonne longueur.

Il sortit du magasin et passa directement chez Fleury et Bott, la librairie. Il acheta tous les livres nécessaires pour sa septième année à Poudlard et prit en plus un dictionnaire, « tous les sorts de A à Z » par Emilie Harper. D’un coup de baguette, il envoya ses affaires dans sa chambre pour ne pas être encombré. Il passa alors devant la boutique « Ollivander ». Mue par un instinct, il décida d’entrer dans la boutique étroite et délabrée tenue par Mr Ollivander. Il vit alors que rien n’avait changé. Les murs étaient toujours couverts du sol au plafond de milliers de petites boîtes.

Un vieil homme arriva devant lui. Ses grands yeux pâles brillaient comme deux lunes dans la pénombre de la boutique. Il détailla Harry de la tête au pied.

- Vous êtes ? demanda le vieillard.

- Thomas Jarry. Je suppose que vous êtes Mr Ollivander.

- Votre nom m’est inconnu. Vous n’êtes pas d’ici.

- Non, je viens de la France. J’étais scolarisé à Beauxbâton mais à cause de certains événements je continue à Poudlard.

- Vous avez déjà une baguette. Pourrais-je le voir ?

- Harry tendit sa baguette à Ollivander. Le vieil homme la prit délicatement dans ses mains osseuses et la détailla sous toutes les coutures.

- Hum, bois de houx … plume de phénix … 27,5 centimètres. Votre baguette est facile à manier et très souple.

- Oui, c’est cela !

- Pourtant, il me semblait que …

- Pardon ?

- Non, ce n’est rien. Vous avez une bonne baguette, faites en bon usage.

Ollivander rendit la baguette et tendit sa main droite. Harry lui serra la main tout en le fixant dans les yeux. Il eut un sentiment de malaise. Il retira sa main et sortit du magasin en marmonnant un rapide « au revoir ».

- Au revoir, Monsieur Potter, dit Ollivander quand Harry sortit du magasin.

OoOoOoOoOoOoOo

Harry sortit de la boutique, soulagé. Ollivander avait le don de le mettre mal à l’aise. De plus, il avait l’impression que le vieil homme lisait en lui comme dans un livre ouvert, malgré son bon niveau en occlumancie. En effet, après la mort de Dumbledore, Harry avait travaillé d’arrache pied pour acquérir un niveau aux espérances de son défunt directeur. Ensuite, il voulait définitivement empêcher Voldemort d’accéder à son esprit par l’intermédiaire de sa cicatrice.

Enfin bref, Harry déambula sur le Chemin de Traverse, regardant les vitrines des différents magasins quand un d’entre eux attira son attention, son magasin préféré, le Magasin d'Accessoires de Quidditch. Il s’approcha et vit un balai exposé. D’après les murmures autour de lui, il s’agissait du nouveau modèle. Il sourit en voyant cette « antiquité ». Son éclair de Feu était de qualité nettement supérieure.

- Papa, je pourrais avoir un comme celui-la ? demanda un enfant près de lui.

- Non, Mike. Tu sais pertinemment que les balais sont interdits aux élèves de première année.

Harry rigola intérieurement en repensant à sa propre première année. Le plus jeune attrapeur depuis un siècle, et tout cela grâce à McGonagall. A son premier match, il avait pratiquement avalé le vif d’or.

- Je demanderais à mes parents de m’en acheter un, qu’est ce que tu en penses ?

Harry s’immobilisa. Cette voix. Il était sur de l’avoir entendu quelque pars. Lentement, pour ne pas attirer l’attention, il se retourna. A deux pas de lui, dévorant la vitrine du regard, se tenaient deux adolescents. L’un avait les yeux de couleur noisette et il portait des lunettes rondes et noires. Ses Cheveux étaient noirs de jais, très ébouriffés, se dressant en épi à l'arrière de sa tête. Un autre le tenait par l’épaule. Il était très beau avec une apparence aristocratique et quelque peu hautaine. Ses cheveux bruns tombaient sur ses yeux avec une sorte d'élégance désinvolte. Ses yeux étaient gris orage. Ils semblaient insondables. James Potter et Sirius Black.

Harry sourit. Il pensait les voir seulement à Poudlard. Enfin il rencontrait son père. C’est alors qu’il remarqua un autre garçon de leur âge un peu plus loin. Il avait les cheveux châtains soigneusement peignés. Remus Lupin. Il l’aurait reconnu entre mile. Il avait des cernes sous les yeux, lui donnant un air constamment fatigué. La pleine lune s’était déroulée trois jours auparavant. Derrière lui se tenait Peter Pettigrow. A sa vue, le sang d’Harry ne fit qu’un tour, ses muscles se crispèrent. Il avait les cheveux fins et décolorés, ses yeux petits et humides, un nez pointu et une tête qui ressemblait à un rat.

Harry serra les poings pour s’empêcher de lui sauter dessus. Il était le seul responsable de la mort de ses parents. A cause de lui, Sirius avait été à Azkaban. Il voulait lui faire payer. Puis il vit Sirius, James et Remus poser une main sur l’épaule du rat, comme pour l’encourager. Harry se demanda comment ils pouvaient lui faire confiance. Puis, il réalisa que Peter n’était pas encore mangemort. Il était juste un garçon apeuré par tous ceux qui bougent. Il ressentit alors de la pitié pour cet adolescent. D’après ses renseignements, Peter ne trahira ses amis après Poudlard.

Jamais il ne pourra aimer Peter mais il se promit de ne pas ressentir de la haine pour lui, ni de la colère. Ce serait un signe de faiblesse. De plus, la colère pourrait le pousser à faire des actes qui pourraient modifier son présent. Bien sure, il voudrait revoir ses amis, que tout le monde puisse vivre heureux, mais c’est impossible. Ce qui est fait est fait. On ne change pas le destin … malheureusement.

Harry retourna dans sa chambre. Il ne restait plus qu’une semaine avant la rentrée et il comptait en profiter. C’était Hermione qui aimait travailler, pas lui !

A suivre …
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 10:51

pas mal je pensais pas que les maraudeurs serait si jeune.

Une suitesvp
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Lynda Brennan
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 11:03

Mais bien sûre, vos désirs sont des ordres ... enfin il y a des limites quand même Smile
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 11:04

Chapitre n°3 : " La mémoire, ce passé au présent "

Un ouragan. Oui, c’était bien le mot pour décrire la "chose" qui avait … dévasté la chambre. Des vêtements étaient éparpillés un peu partout : des pantalons roulés en boule aux quatre coins de la pièce, des chaussettes sans leur sœur jumelle, des tee-shirts étalés sur le lit … On pouvait entendre de l’eau couler à travers une porte en chêne.

Harry sortit de la pièce, une serviette nouée autour de la taille. Il s’essuya les cheveux à l’aide d’une autre serviette. Quand il eut fini de se sécher, il s’assit sur le lit. Il resta quelque instant dans cette position tout en jouant avec un pendentif accroché à son coup. La croix d’Ankh, un bijou Egyptien.

Il était en or. Des hiéroglyphes étaient gravés et une perle noire était incrustée au centre de la croix. Le Ankh d'Egypte représente la vie éternelle, pas seulement dans le monde matériel mais aussi dans le spirituel et l'après vie. C’est l’amulette la plus ancienne d’Egypte, et une des plus sacrées. Elle apporte santé, prospérité et longue vie. On dit aussi qu’elle a le pouvoir d'ouvrir le 3ème oeil, et d’obtenir une immortalité de l'âme. Accroché à la même chaîne, il y avait un serpent. C’est un symbole de Wadjet, la déesse de la Basse Egypte, qui se dressait sur le front des Pharaons et des Dieux, pour les protéger du mal. Ce pendentif est le symbole de la sagesse et de la bonne conduite. Des cadeaux d’un ami, un maître pour assurer sa protection. Elles avaient d’après son maître un pouvoir caché qu’il devait découvrir par lui-même. Il avait cherché, mais rien trouvé. Même Hermione ne savait pas ce que c’était ! Hermione … Dieu, qu’est-ce qu’elle lui manquait, et les Weasley et Ginny … Ginny, sa douce Ginny …

Harry secoua sa tête pour chasser les images de la guerre, encore trop présente dans son esprit. Il se leva et s’occupa de ranger ses affaires dans la valise pour oublier le corps ensanglanté de ses amis.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Le jour se leva sur le domaine Wilson. Le soleil envoya ses rayons sur la maison, que dis-je, le château aux pierres blanches des Summers, une grande famille de sang pur. L’un d’eux passa au travers d’une fenêtre dont les rideaux étaient mal fermés. Il se posa sur le visage endormi d’une jeune fille. Elle tenta de le chasser mais en vain. Elle se retourna et enfouit sa tête sous les couvertures pour échapper à ce rayon perturbateur. Cependant, elle ne put se rendormir. Elle se leva en grognant contre elle-même. C’est en traînant des pieds qu’elle alla dans la salle de bain. Elle entra dans la douche et fit couler de l’eau fraîche pour se réveiller et se relaxa sous le jet d’eau froide.

Après s’être lavée, elle enroula une serviette blanche autour de son corps, se sécha puis se plaça devant le miroir. Le reflet renvoyait l’image d’une belle adolescente aux cheveux blonds ondulés, parsemés de mèches rouge-orangé. Avec un sort, ses cheveux séchèrent en un clin d’œil. Elle prit sa brosse et entreprit de coiffer son indomptable chevelure. C’est avec une patience à rude épreuve qu’elle passa plus d’une demi-heure à se coiffer. Enfin débarrassée de cette tache, elle ouvrit son armoire, dévoilant une TRES grande garde-robe. Elle choisit minutieusement un pantalon noir en velours accompagné d’un tee-shirt blanc avec des motifs bleus. Désormais présentable, elle sortit de sa chambre et descendit un magnifique escalier de marbre, la main posée avec grâce sur la rampe sculptée avec précision. Ces escaliers la menèrent directement dans la salle à manger où deux personnes étaient installées. Ses parents.

- Bonjour Katrina. Bien dormi ? questionna son père.

Katrina Anna Summers, tel était son nom complet. Elle contourna la table et embrassa son père tout en lui répondant qu’elle avait bien dormi, puis continua sa route, embrassa sa mère et enfin, elle s’installa à l’autre bout de la table. Aussitôt, un elfe de maison apparut.

Les elfes de maisons sont de petites créatures humanoïdes qui habitent dans les grandes maisons des puissantes familles de sorciers. Ils sont "liés" à leur famille, ce qui signifie qu'ils exécutent toutes sortes de tâches ménagères jusqu'à leur mort. Les elfes de maison sont apparemment très contents de leur sort et considèrent comme une fierté de servir leur famille loyalement et de ne pas les trahir. Un elfe de maison est une petite créature avec des oreilles de chauve-souris et d'énormes yeux. Il est difficile de différencier le mâle de la femelle, même si la femelle a généralement une voix plus aiguë. Ni mâles ni femelles ne portent des vêtements mais s'habillent avec des serviettes, des torchons ou des taies d'oreiller. Si leur maître leur donnait un vêtement, "l'enchaînement" à la famille serait rompu et l'elfe de maison serait libre. Pour la plupart des elfes, ce geste est un affront ultime qui les humilierait à jamais. Les elfes de maison sont de très puissantes créatures magiques, et n'ont pas besoin des outils particuliers dont se servent les sorciers.

Katrina demanda à Grypsy, son elfe de maison, d’apporter le petit déjeuner. Elle se tenait droite sur sa chaise et ses mains étaient posées sur ses genoux. Son père lui avait donné une stricte éducation. Devant lui, elle se conduisait avec grâce, mais à Poudlard … s’il savait tous ce qu’elle faisait derrière le dos des professeurs, il ferait sans doute un arrêt cardiaque. Un sourire naquit sur ses lèvres. Son père, ayant la vue perçante, le remarqua immédiatement et en demanda la raison. Elle lui répondit juste qu’elle était impatiente de retourner à Poudlard et de retrouver ses amis.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Le quai 9 ¾. Pour prendre le Poudlard Express qui les amènera à Poudlard, les élèves doivent emprunter le quai 9 3/4 à la gare de King's Cross. Ce quai n'est pas visible aux yeux des Moldus. En fait, on s'y rend en courant à toute vitesse à travers la solide barrière située entre la voie 9 et 10. Au lieu de se fracasser sur la barrière, on se retrouve sous une grande arche de fer forgé pourvue d'un panneau indiquant "Voie 9 3/4". Il y avait une locomotive rouge, avec au-dessus de sa tête un panneau indiquant "Poudlard Express - 11 heures" qui attendait le long du quai.

Sur ce quai, ce trouvait Lily Evans, une adolescente aux cheveux roux foncés, long et épais. Elle avait de magnifiques yeux verts en amande telle deux émeraudes. Elle portait un jean avec un débardeur rouge, dévoilant sa peau de porcelaine. A son cou se trouvait, accrochait par une fine chaîne en or, une pierre verte, entourée par des ailes en argent. Il s’accordait à la perfection à la couleur de ses yeux.

Alors qu’elle allait porter pour la énième fois un regard sur sa montre, elle entendit quelqu’un crier son nom. Elle se retourna pour voir sa meilleure amie courir dans sa direction.

- Lily, comme tu m’as manqué, dit celle-ci tout en serrant son amie dans ses bras.

- Toi aussi tu m’as manqué, Katrina.

- Alors, tes vacances ?

- Oh, comme d’habitude !

- Dois-je en conclure que ta "très chère sœur" ayant une grande ressemblance avec une girafe et un cheval a encore fait des siennes ?

Lily rigola tout en visualisant le visage de sa sœur, Pétunia Evans. Elle était blonde, mince et grande, avec un long cou et une mâchoire chevaline. Une vraie commère, très indiscrète qui fourre son nez partout pour savoir tout ce que le voisinage est en train de faire.

Ensemble, elles montèrent dans le train et partirent à la quête d’un compartiment vide. Seulement, beaucoup d’élèves étaient montés et ils étaient tous pleins. Elles longèrent le couloir et en trouvèrent un occupé par un adolescent. Elles haussèrent les épaules. Elles entrèrent dans le compartiment, faisant relever la tête de celui qui l’occupait.

- Peut-on s’installer ? demanda Lily.

- Oui, bien sure, répondit le jeune homme.

- Hé, je ne te connais pas toi ! s’exclama Katrina.

- Kath, ne l’agresse pas comme ça !

- Mais je ne l’agresse pas Lil’, je lui pose une question.

- Aucune différence !

- Je suis nouveau pour répondre à ta question, répondit le jeune homme.

- Tu n’as pourtant pas la tête d’un mec qui passe en première année, dit Katrina.

- Qu’est-ce que tu peux être bête des fois, toi ! Bien sure qu’il n’est pas en première année. Tu viens de Beauxbâton, n’est pas ?

- Euh, oui ! Comment …

- Je le sais ? Et bien, je suis préfète en chef. Dumbledore nous a prévenus de ton arrivée.

- QUOI ? TU ES PREFETE EN CHEF !

- Pas la peine de le crier.

- Mais, pourquoi tu ne me l’as pas dit ?

- Tu ne me l’as pas demander ! D’ailleurs, je vais devoir aller à la réunion.

- D’accord, tu nous diras comment est ton homologue masculin ?

Lily hocha la tête et sortit du compartiment, laissant le nouveau et Katrina ensemble. Les yeux bleus de la jeune fille étaient posés sur lui et brillaient de curiosité. Katrina vérifia si son amie était bien partit, puis s’installa en face du nouveau.

- Alors, c’est quoi ton nom ?

- Ha… Thomas, répondit Harry en se sermonnant mentalement.

- Thomas comment ?

- Thomas Jarry et a qui ai-je l’honneur ?

- Tu as devant toi Katrina Summers !

- Enchanté.

- Alors dans quelle maison penses-tu aller ?

- Je ne sais pas. Je verrais bien.

- Mhhh ha, au faite, pourquoi tu viens à Poudlard ? Quittez ton ancienne école pour Poudlard …

- Et bien, disons que certains événements m’ont poussé à venir en Angleterre. Et puis, Poudlard est réputé comme la meilleure école de magie.

- En Angleterre. Beauxbâton aussi est une très bonne école. Alors Pourquoi ?

- C’était ce que ma mère voulait ! Sa dernière volonté.

- Je suis désolée. Je suis de nature très curieuse. Je n’aime pas vraiment les mystères !

- Ce n’est pas grave, tu ne pouvais pas savoir. Sinon pour changer de sujet, tu es dans quelle maison ?

- Moi ? Serpentard !

Harry faillit tomber de la banquette sous l’effet de la surprise. Serpentard ? Et en plus amie de Lily, sa mère ? Il se ressaisit assez vite pour ne pas attirer les soupçons de la jeune fille.

- Et bien, si je vais dans cette maison, je saurais à qui m’adresser pour tout m’expliquer.

Katrina sourit. Elle l’aimait bien. Il semblait gentil mais surtout mystérieux. Hors elle déteste les mystères. Elle se promit de chercher qui est ce Thomas Jarry et d’en apprendre le plus possible sur lui. Ils continuèrent à discuter de tout et de rien quand la porte s’ouvrit dans un grand fracas. Une tornade rousse s’engouffra dans le compartiment et s’installa près de Katrina. Lily avait les bras croisés et son visage semblait … colérique et pas très accueillant.

- Euh, Lily ? demanda Katrina.

- Quoi ?

- Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu sois dans un tel état ?

- Ce qu’il se passe ? Et bien, il se trouve que je vais devoir me coltiner un vantard, un fouteur de trouble, un insolant toute la journée ; s’écria Lily, hystérique.

- Reçu cinq sur cinq, répondit Katrina. James Potter, murmura t-elle à l’oreille d’Harry.

Même pas cinq minutes plus tard, la porte du compartiment s’ouvrit, laissant apparaître un groupe de quatre personnes. Lily se leva brusquement et se mit face à James Potter.

- Potter, qu’est ce que tu veux ?

- Mais rien, ma fleur de Lys, juste de regarder une fois encore.

Lily leva les yeux au ciel et se rassit mais toujours de méchante humeur. Les maraudeurs entrèrent dans le compartiment et s’installèrent. Sirius se mit à coté de Harry et regarda Katrina dans les yeux. Puis soudain il commença à l’insulter. Katrina lui rétorqua une autre insulte et ainsi débuta un concours entre eux. James, quant à lui, semblait avoir remarqué Harry. Un véritable exploit, lui qui ne détache jamais les yeux de SA Lily. D’ailleurs que faisait-il dans le même compartiment qu’elle.

- Et toi ! T’es qui ? agressa James en direction d’Harry.

- Thomas Jarry.

James se rapprocha de Harry et se mit en face lui. Il le regarda dans les yeux et …

- Je te préviens, tu ne touches pas à un cheveux de Lily. Ou alors, tu le regretteras, c’est chasse gardée.

- Content de savoir que tu la considères comme un objet.

Un silence pesant et provocant s’installa entre eux. Plus personne ne parlait hormis Sirius et Katrina qui étaient à fond dans leur dispute quand soudain :

- Même un scrout à pétard est mieux que toi ! déclara Sirius

- Ha, tu l’as déjà dit !

- Quoi ? Mais non !

- Et si, tu as perdu.

Sirius croisa les bras et prit une mine boudeuse.

- Oh, boudes pas Sirichounet !

- De un je ne boude pas et de deux ne m’appelle pas comme ça !

- Tu es vexé ! oh, pauvre chou.

Katrina se rapprocha et lui pinça la joue puis elle le relâcha pour l’embrasser sur la joue. C’est à ce moment là qu’ils prirent conscience de l’atmosphère pesante. Heureusement, Lily intervint.

- On va bientôt arriver. Veuillez-nous laisser, on va se changer.

Les maraudeurs sortirent de la pièce, laissant Harry, Lily et Katrina. Harry se leva et prit son uniforme alla dans les toilettes pour se changer, laissant le compartiment aux filles. Galanterie oblige !

Le train s’arrêta et tous les élèves sortirent. Harry allait entrer dans une calèche quand une voix retentit.

- Les premières années par ici, Thomas Jarry, suivez-nous

Harry se fraya un chemin parmi la foule et arriva auprès d’un homme de grande taille, barbu et bien enrobé. Hagrid. Il était vraiment heureux de le revoir. Ca lui réchauffait le cœur.

Le géant les emmena vers des barques qui les menèrent droit au château. Heureusement pour eux, il ne pleuvait pas. Hagrid les mena devant une femme avec un air stricte, sévère. Le professeur McGonagall, avec quelques rides en moins.

- Suivez-moi, vous allez être répartit dans les différentes maisons. Monsieur Jarry, veuillez attendre ici. Je vous appellerais plus tard.

C’est ainsi que Harry se retrouva seul dans le couloir, devant les portes de la grande salle. Les premières années étaient passées et il avait bien entendu leur exclamation de surprise. Pour la première fois depuis plusieurs mois, Harry se sentait bien. Il était enfin chez lui.

A suivre …
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